Rien n’est trop grand !

Arménie francophone
22.06.2019

Dans quelques jours seulement, Gevorg Baghdasaryan, diplômé en marketing de l’Université française en Arménie, va terminer ses études au prestigieux Collège d'Europe. Grâce au bagage solide que lui a apporté l’UFAR, Gevorg s’est facilement adapté au système éducatif européen et a enregistré de grands succès.

Par Anna Baghdassarian

Le choix d’une université est l’une de décisions les plus importantes que sont amenés à prendre les jeunes. En partant de cette conviction, Gevorg Baghdasaryan a fait beaucoup de recherches avant de « tomber » sur l’Université française en Arménie. Les véritables motivations qui l'ont conduit à jeter son dévolu sur l’UFAR étaient l’excellence pédagogique, les échanges internationaux, la possibilité d’apprendre le français. « Il y avait pas mal de monde qui me recommandait d’aller à l’UFAR. On me disait qu’il serait difficile de faire des études là-bas, dans le sens qu’il faudrait vraiment étudier et faire des efforts pour réussir. Mais pour moi c'était un bon défi. L’autre raison pour laquelle j’ai choisi l’UFAR, c'était la possibilité d’apprendre la langue française, l’une des langues les plus parlées sur les cinq continents. », - nous raconte Gevorg. Aujourd’hui, il constate avec beaucoup d’enthousiasme que ses attentes ont été comblées.

« Je trouve que la force de l’UFAR sont ses professeurs. Ils viennent du monde d’affaires, ce qui veut dire qu’ils n’ont pas passé toute leur vie en faisant que de la théorie․ Ce qui est aussi intéressant, c’est qu’à l’UFAR, les étudiants arméniens peuvent avoir des professeurs qui viennent de la France ou des autres pays et qui sont donc porteurs d’autres cultures, d’autres civilisations. Cette ambiance multiculturelle est aussi l’une des richesses de l'Université », -souligne Gevorg. Il fait remarquer que le système éducatif de l’UFAR permet à ses étudiants d'être créatifs, innovateurs et initiateurs. « L’UFAR m’a donné une base formidable pour être un spécialiste concurrentiel au niveau international. Grâce à l'expérience acquise à l’UFAR, je me suis facilement adapté aux établissements internationaux », - raconte Gevorg.

Pendant ses années d'études à l’UFAR, Gevorg Baghdasaryan a présidé le conseil estudiantin, ce qui lui avait permis de découvrir l'université d’un autre côté. « Tout le monde le sait bien: les études à l'UFAR ne sont pas une chose facile, mais cela ne veut pas dire que la vie des ufariens n’est pas active et intéressante. Avec notre conseil, on organisait de différents événements culturels: des visites de musées, des jeux intellectuels, des compétitions sportives interuniversitaires etc. Par ailleurs, l’UFAR était toujours première aux compétitions d’échecs », - se souvient Gevorg.

C’est également à l’UFAR que la carrière professionnelle de Gevorg Baghdasaryan commence. Il travaille sur les données des alumni de l'université. Étudiant, il reçoit déjà des propositions d'embauche de la part de quelques entreprises. Gevorg travaille pendant une certaine période dans le domaine du marketing digital, puis il part en France pour faire des stages. Pendant son séjour professionnel à Lyon, Gevorg représente l'Université Jean Moulin Lyon 3 au projet « Jeunes ambassadeurs » et remporte le premier prix. Mais ce n’est pas sa seule victoire. En 2017, il représente l'Arménie à la 8e édition de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), à Luxembourg, et obtient une médaille d’or en tant que meilleur orateur. Gevorg Baghdasaryan est aussi le lauréat, avec son projet « Une maison, un panneau », de la première édition régionale du FIJEV (Forum international Jeunesse et Emplois verts), organisé par l'Organisation internationale de la Francophonie.

Dans quelques jours, Gevorg Baghdasaryan va terminer ses études au prestigieux Collège d'Europe. Son pays l’attend. « C'était programmé dès le début de mon départ. Je suis parti à l'étranger pour renforcer mes connaissances, élargir mes horizons. Il est temps maintenant de rentrer chez moi, de travailler, de m'investir en Arménie pour son développement, sa prospérité. Mon pays a besoin de moi. S’il y a des gens qui voient des problèmes en Arménie, moi, je n’y vois que des opportunités », - assure Gevorg.

Il fait appel aux jeunes de ne pas oublier qu’on est au XXIème siècle.  « Aujourd’hui, chaque personne, peu importe où elle habite, a une chance unique. Vous pouvez vous montrez, innover et conquérir le monde. La seule chose qui compte, c’est l’esprit. Et comme l’a dit une fois l’ancienne Secrétaire générale de la Francophonie Mickaëlle Jean – « Rien n’est trop grand ».