TABLE RONDE "AU CARREFOUR DU MONDE FRANCOPHONE"

Mois de la Francophonie 2013

Le 26 Mars 2013, une table ronde intitulée Au Carrefour du monde francophone a eu lieu à l’Université linguistique d’Etat Brussov d’Erevan.  

Dans le contexte de la professionnalisation et de la marchandisation de l’enseignement supérieur, ainsi qu’à la lumière des axes principaux de la promotion du français définis par le Pacte linguistique qui prévoit le renforcement de la langue française, notamment, dans les domaines de la culture, de l'éducation, du tourisme et des relations internationales, le monde universitaire doit relever de nouveaux défis se trouvant au carrefour de deux univers: l’école secondaire ou supéreure et le marché du travail. 

Alice Martirossian, conseiller au département des relations internationales de l’Assemblée nationale, a indiqué qu’il faut absolument encourager les étudiants des Sciences politiques d’apprendre le français qui est l’une des langues de CE et de l’UE. En plus, la législation arménienne se fait conformément à celle de l’Europe.

Les universitaires quant à eux ont estimé nécessaire de mettre en conformité leur programme éducatif avec les exigences du marché de travail, afin de donner la possibilité aux étudiants de valoriser de la meilleure manière possible leurs compétences linguistiques.

Karine Grigorian, professeur de la Chaire de français d’Université Brussov, revenue récemment du symposium de l’AUF, a fait part de la décision d’implantation des trois Masters francophones : la traduction spécialisée, technologies et gestion de projet, la didactique de FLE et la technologie de formation et de communication dans l’enseignement.

Parmi les problèmes qui existent pour le moment, ce n’est pas l’aspect linguistique, mais plutôt  le manque des compétences concrètes qui a été relevé. Gayane Karapetyan, directrice du CEPFA, a pointé les côtés douloureux de la formation actuelle en marquant qu’il faudrait, en plus de former autrement, former les formateurs.

Enfin, un fait paradoxal a été relevé : les sociétés françaises implantées en Arménie n’exigent pas toujours la maîtrise du français, se contentant de celle de la langue anglaise.

La table ronde a permis de redéfinir les problèmes qui se posent devant l’enseignement secondaire et universitaire. Les participants ont pris la décision de créer une ambiance de dialogue et de confiance entre les différents acteurs de la Francophonie, ce qui permettra de conjuguer leurs efforts pour trouver des solutions aux problèmes courants et pour un travail beaucoup plus efficace.