L'Azerbaïdjan a arrêté un citoyen de l'Artsakh âgé de 68 ans transporté par le CICR pour recevoir un traitement médical en Arménie

Actualité
30.07.2023

Alors que l'Azerbaïdjan est prétendument appelé à respecter au moins la mission du Comité international de la Croix-Rouge, hier, le 29 juillet, l'Azerbaïdjan a détenu un citoyen de la République d'Arménie âgé de 68 ans parmi les patients transférés vers des institutions médicales de la République d'Arménie pour traitement par l'intermédiaire du CICR. Le patient a été transféré du point de passage de la frontière vers un autre endroit.

« Le représentant du CICR est actuellement avec notre citoyen, mais les négociations n'ont pas encore abouti, nous attendons de nouvelles informations. Nos concitoyens qui se rendaient de Goris en Arménie par le même biais, accompagnés d'un représentant du CICR, ont été emmenés dans un centre médical de Goris, et le retour de nos concitoyens soignés en Arménie a été annulé », a déclaré le ministre d’État de l’Artsakh Gurgen Nersisyan.

Plus tard dans la journée, il a été déclaré que le citoyen enlevé par les troupes azerbaïdjanaises dans le corridor de Latchine était détenu. L'agence de presse azerbaïdjanaise APA, citant le bureau du procureur général d'Azerbaïdjan, rapporte que le détenu « faisait l'objet d'une enquête internationale pour génocide ».

Selon le communiqué, les représentants des forces de l'ordre azerbaïdjanaises accusent Khachaturian d'un certain nombre de crimes graves, notamment d'avoir « mené une attaque armée contre un village qui a entraîné la mort de 25 Azerbaïdjanais ». Selon le bureau du procureur général d'Azerbaïdjan, Khachaturian sera transféré à Bakou.

Le Comité international de la Croix-Rouge prend actuellement les mesures appropriées dans le cadre de son mandat, par le dialogue, pour remettre le citoyen. C’est ce qu’a déclaré Zara Amatuni, chef des programmes de communication de la délégation du CICR en Arménie. « En ce qui concerne cette situation particulière, nous posons toutes les questions aux autorités compétentes, mais nous le ferons par le dialogue et de manière confidentielle, et pour le moment je ne peux pas donner d'autres détails sur l'incident », a déclaré Mme Amatuni.

Il convient de noter que l'enlèvement d'une personne bénéficiant d'une protection humanitaire internationale est une grave violation du droit humanitaire international.