Ce financement sera alloué à deux domaines principaux : l'amélioration du niveau de sûreté de la centrale nucléaire arménienne et le soutien aux équipes professionnelles de l'Agence arménienne de réglementation de la sûreté nucléaire (ANRA) et du Centre scientifique et technique pour la sûreté nucléaire et radiologique (NRSC).
Les fonds serviront notamment à acheter des recombineurs d'hydrogène, des dispositifs qui, en cas d'accident, éliminent l'hydrogène explosif des gaz formés dans la zone du réacteur en le transformant en eau. Dans le cadre d'un accord similaire d'un montant de 12,9 millions d'euros conclu en 2024, l'Arménie a acquis des générateurs diesel pour servir de source d'alimentation de secours supplémentaire à la centrale.
Vassilis Maragos, chef de la délégation de l'UE en Arménie, a souligné que le soutien financier total de l'UE dans le domaine de la sûreté nucléaire en Arménie avait dépassé 70 millions d'euros sous forme de subventions depuis les années 1990.
Cette coopération a notamment permis d'échanger des technologies et des bonnes pratiques, de reconvertir des spécialistes, d'améliorer la gestion des déchets radioactifs et de renforcer les garanties de sûreté nucléaire. L'accord de partenariat global et renforcé conclu entre l'Arménie et l'Union européenne en 2017 couvre un large éventail de questions relatives à la coopération énergétique, y compris les aspects liés à la sûreté nucléaire.
L'un des points clés de cet accord est l'élaboration d'une stratégie de transition progressive de la centrale nucléaire de Metsamor vers des solutions énergétiques alternatives. Cette mesure vise à renforcer l'indépendance énergétique de l'Arménie et à favoriser son développement durable à long terme.
La centrale nucléaire arménienne couvre actuellement environ un tiers des besoins en électricité du pays.
Le gouvernement prévoit de construire, d'ici 2036, une nouvelle unité de production d'électricité qui remplacera les capacités existantes.
