L’UFAR offre un nouveau Master en Intelligence artificielle

Complément spécial UFAR
Date: 
22.06.2021

Forte de ses nombreuses coopérations internationales et désireuse d’offrir à ses étudiants des cursus binationaux, l’UFAR inscrit dans ses missions fondamentales de formation et de recherche, le développement de partenariat avec les meilleurs établissements d’enseignement supérieur de la France. Elle a su développer des partenariats européens solides et des programmes de doubles diplômes dans plusieurs domaines du droit, des sciences de gestion et de l’informatique.

Afin d’intégrer encore plus l’espace européen et d’offrir tous les avantages des doubles diplômes à ses étudiants, l’UFAR avait signé en 2018, dans le cadre de l’ouverture d’une licence au sein de la faculté d’Informatique et de Mathématiques appliquées, un partenariat académique avec l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier, « une grande université de recherche dans le domaine scientifique, technologie et santé », -comme la représente son président le Professeur Jean-Marc Broto.

Face à la pénurie d’expertise de l’Arménie, ce programme de licence est vite apparu comme insuffisant. Il fallait « répondre d’urgence aux multiples besoins dans le domaine technologique du pays et des entreprises » comme le souligne le recteur de l’UFAR le Professeur Bertrand Venard. Pour cette raison, ce partenariat entre deux universités devrait s’élargir et s’ouvrir sur un nouveau cycle : le Master. Décidé mi-décembre 2020, il fallut à l’UFAR à peine de 6 mois pour concevoir ce nouveau programme complexe. Un record !

A cette occasion, le recteur de l’UFAR s’était rendu en visite officielle à l’Université Toulouse 3, pour signer la nouvelle convention de partenariat le 9 juin 2021, en présence de Michel Davoudian, Conseiller du Ministre de l’Industrie des hautes technologies.

La formation proposée par cette nouvelle convention, le Master en Intelligence Artificielle, va permettre d’augmenter le potentiel et les compétences des jeunes arméniens dans ce domaine et de les familiariser aussi avec la recherche, tout en approfondissant et élargissant les collaborations académiques franco-arméniennes. En effet, l’UFAR et l’Université de Toulouse 3 ont déjà anticipé la troisième phase de leur association stratégique : la mise en place de programmes de recherche communs et d’études de doctorat. « À la pointe des meilleures avancées techniques, ce Master est une contribution essentielle de l’UFAR et donc de la France au développement de l’Arménie. Nous avons conçu cette offre en prenant en compte les besoins de l’Arménie et de son industrie, dans le souci d’une totale coopération avec l’Arménie»,- déclare le Professeur Venard, faisant écho à son collègue, le président de l’Université Toulouse 3, le Professeur Jean-Marc Broto, selon qui « le choix de l’Arménie comme partenaire international est un choix stratégique pour l’Université Toulouse 3 aussi au niveau de la francophonie, car cette collaboration permet aux étudiants des deux universités d’avoir des relations autour de la francophonie ».

A la fin de l’été 2021, les premiers étudiants de ce nouveau Master seront accueillis par l’UFAR, qui envisage d’élaborer aussi d’autres programmes de recherche et de mettre en place toute une série de Masters dans les domaines techniques avec doubles diplômes : un avantage indéniable pour les recruteurs qui tiennent compte de l’ouverture internationale et de multiples compétences des jeunes étudiants de l’UFAR.

Le cursus élaboré par la collaboration intense de ces deux universités s’appuie également sur la coopération avec l’Institut de recherche en Informatique de Toulouse, le Centre national de la recherche scientifique française, le Centre de technologies créatives TUMO et l’Institut de recherche en automatique et informatique de la République d’Arménie. Le Recteur Bertrand Venard explique d’ailleurs : « Toujours animés par l’amitié franco-arménienne notre souci est d’apporter une pierre à l’édifice technologique arménien, en amenant les meilleures technologies et notre dynamisme scientifique et entrepreuneurial à l’Arménie».