Le 22 novembre 1920, l'arbitrage de Woodrow Wilson a été signé. Le chef du Centre Modus Vivendi Ara Papyan parle de la nécessité d'une mise à jour de ce document par l'Arménie.
« L'arbitrage de Wilson a une valeur juridique, et selon les conventions de La Haye de 1899 et 1907, ce document est imprescriptible et son application est obligatoire », a déclaré Ara Papyan.
Dans le même temps, il constate que les autorités arméniennes ne font rien pour actualiser l'arbitrage.
« Les frontières de l'Arménie avec la Turquie sont déterminées non pas par les frontières administratives-territoriales de l'Arménie soviétique, d'autant plus qu'il n'existe aucun document juridique sur les frontières de l'Arménie soviétique, mais par l'arbitrage de Woodrow Wilson. Et les frontières avec l'Azerbaïdjan et la Géorgie ont été définies par le rapport-proposition de la Société des Nations du 24 février 1920. C'est le document le plus important, qui définit les frontières de notre république et son titre », a déclaré M. Papyan.
Selon lui, l'Arménie devrait prendre un ensemble de mesures. Tout d'abord, pour accroître le niveau de sensibilisation à ces documents. « Nous avons publié l'original en anglais, des traductions en russe et en espagnol, il y a des traductions en turc. Deuxièmement, je pense que le 22 novembre devrait être déclaré jour férié en Arménie pour démontrer notre engagement envers ce document », a noté Ara Papyan.
L'Arménie s'adressera un jour au tribunal international et nous devrions nous assurer que notre demande n'est pas rejetée en raison de notre inaction.
« Jusqu'à présent, rien n'a été fait en Arménie dans ce sens, à l'exception de la déclaration de janvier sur le 100e anniversaire du génocide en 2015, dans laquelle un paragraphe est consacré à l'Arbitrage de Wilson. Et c’est tout »,-a conclu Papyan.
Source: lragir.am
