L’ombudsman du Karabakh présente un rapport sur les civils tués pendant la guerre et ceux en captivité

Région
25.12.2020

Le défenseur des droits de l'homme de l'Artsakh a publié un rapport intérimaire sur le meurtre de civils par les forces armées azerbaïdjanaises.

Au cours de la période du 27 septembre au 22 décembre 2020, 60 citoyens ont été victimes de l'agression azerbaïdjanaise en Artsakh, ce qui est documenté. C'est ce qu'indique le rapport intérimaire d’ombudsman Artak Beglaryan.

Le rapport décrit brièvement les pertes civiles ainsi que les meurtres parmi les civils qui ont été capturés depuis que leur territoire est passé sous le contrôle de l'Azerbaïdjan. Ainsi, selon les données fournies, 39 personnes ont été tuées lors de frappes ciblées, 21 personnes ont été capturées. De nombreux cas de torture et de mutilation dans l'intention de tuer ont également été documentés.

« Ce document ne présente que des faits incontestables qui ont été documentés, mais le personnel de l’Ombudsman des droits de l'homme de la République d'Artsakh a également reçu des informations incomplètes sur de nombreux cas présumés qui n'ont pas encore été confirmés définitivement et ne sont pas inclues dans le rapport », peut-on lire dans le rapport.

Il est à noter qu'au moment de la publication du rapport, malgré l'absence de commentaires de la part des autorités azerbaïdjanaises, une quarantaine de civils ont été identifiés comme disparus, dont certains, selon des informations vérifiées, sont retenus en captivité en Azerbaïdjan, sur la base des activités d'enquête de l’ombudsman.

Néanmoins, il y a des raisons de penser que de nombreux civils capturés ont été tués. Il est possible que leurs corps soient bientôt retrouvés par des opérations de recherche dans les zones où ils habitaient, tout comme d'autres corps qui ont déjà été découverts.

Les enquêtes sont toujours en cours. La deuxième partie du rapport décrit 39 victimes de frappes ciblées, qui impliquent des tirs de roquettes ainsi que des tirs d'artillerie, des bombardements et des tirs d'armes à feu sur des zones civiles.

La troisième section présente des informations sur 21 civils tués en captivité en Azerbaïdjan ou dans les territoires sous son contrôle. Les causes de décès documentées comprennent les coups, les coups de couteau, la décapitation, les coups de feu à bout portant et d'autres actes délibérés.

Étant donné que certains des corps ont été retrouvés bien après l'heure de la mort, dans certains cas, il était pratiquement impossible de déterminer les circonstances du meurtre, la cause de la mort et d’effectuer la collecte de preuves. Néanmoins, dans certains des cas susmentionnés, l'examen médico-légal a fourni des données préliminaires, qui sont également présentées dans le rapport.

Source : Sputnik Armenia