Rencontre en toute intelligence…artificielle à l’UFAR

Complément spécial UFAR
Date: 
12.03.2024

Les étudiants en sciences informatiques à l'Université française d'Arménie entament le printemps en beauté. Vendredi 1er mars, lors de la réunion entre étudiants et enseignants du Master en Intelligence Artificielle : Fondements et Applications (IAFA) à la faculté Informatiques et Mathématiques Appliquées (IMA) de l'UFAR, une vingtaine d'entre eux ont reçu leur diplôme du premier cycle universitaire, récompense de quatre années d'efforts.

Par Pierre Sinoir

 

L'événement s’est déroulé en présence de la rectrice de l’UFAR, Salwa Nacouzi. Selon la rectrice de l’université, « le taux d’insertion des étudiants sur le marché de l'emploi, dès la fin du premier cycle, se rapproche des 100 %, environ 97 % ». Ce succès faisant, la majorité des élèves en fin de licence ayant déjà un emploi, hésitent à poursuivre leur aventure dans un second cycle universitaire. 8 des 20 “sortants” de cette année, se sont inscrits en master.

Kristina Sargsyan, doyenne de la faculté d'informatique et  mathématiques appliquées, les étudiants actuels du programme de master et les professeurs ont brièvement mis en avant les spécificités clés du Master en Intelligence Artificielle avant d'inviter un par un les jeunes diplômés à recevoir leur précieux document. Leurs camarades de licence les ont chaleureusement applaudis, marquant ainsi un moment d'émotion et de reconnaissance collective. .

La présence à l'IMA de son doyen associé, Alain Crouzil, professeur à la faculté des Sciences  de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier est à l’origine de cette rencontre. Grâce au partenariat entre l'UFAR et celle-ci, conclu en 2018, les étudiants arméniens suivent en effet le même programme qu'à Toulouse et bénéficient d’une double diplomation, reconnue dans toute l’Union européenne et à l’international La remise du diplôme français par Alain Crouzil ainsi que du “bakalavr”, son équivalence arménienne, revêtait une importance toute symbolique, la cérémonie officielle est prévue courant mai.

Le précieux double diplôme permet pourtant à tous ces étudiants de bénéficier d’un master en France, une occasion ”en or” que certains ne souhaitent pas manquer. Cette année, à l’Université Toulouse III, deux étudiants de l’UFAR  suivent le parcours “Science du logiciel” proposé par Toulouse III. Une autre diplômée de l’UFAR s’est lancée dans le cursus “Intelligence artificielle : fondements et applications (IAFA)”.

Mariam, 22 ans, vient de valider sa licence d’informatique et mathématiques appliquées. Elle travaille déjà comme analyste de données dans une entreprise d'informatique et ne cache pas son enthousiasme. « C’était une très bonne expérience pour moi, le master m’aidera certainement à accomplir plus de choses dans la vie ».

L’occasion pour ces jeunes Arméniens de mettre à profit les compétences acquises durant leurs études à l’UFAR au service d'entreprises internationales.