34 ans du Comité Karabakh : " l'Artsakh, bien que blessé, est debout ", Nikol Pashinyan

Actualité
21.02.2022

Ce dimanche 20 février marquait le trente-quatrième anniversaire de la création du "Comité Karabakh".

Bien peu de monde en fait était présent place de la Renaissance à Stepanakert ce 20 février, à l'occasion des 34 ans de la proclamation de la création du Comité Karabakh.

Cela faisait pourtant 4 ans que ces célébrations, jadis plus festives, n'avaient eu lieu. Arayik Harutyunyan, président de la République autoproclamée d'Artsakh, accompagné d'hommes d'état et de hauts gradés militaires a déposé des gerbes de fleurs au pied du mémorial du peuple d'Artsakh, en l'absence remarquée de responsable ou de représentant du gouvernement arménien.

Depuis Erevan cependant, le Premier ministre Nikol Pashinyan s'est exprimé à cette occasion, rappelant « le caractère profondément national et démocratique de ce mouvement national formé en Arménie et en Artsakh, exceptionnel par sa puissance […], le premier pas vers la restauration de notre statut d'État [par lequel] nous avons redécouvert la détermination de vivre libres et indépendants, de façonner notre propre destin et de gérer notre propre avenir ».

Saluant « la mémoire de tous nos Héros, qui ont sacrifié leur vie […] au cours des trois dernières décennies. », Nikol Pashinyan a affirmé : « Aujourd'hui, l'Artsakh, bien que blessé, est debout. Aujourd'hui, nos efforts visent non seulement à résoudre les problèmes socio-économiques des Arméniens d'Artsakh, à surmonter les défis sécuritaires, mais aussi à protéger les droits des Arméniens d'Artsakh et à obtenir la reconnaissance internationale de ces droits. […] L'ouverture d'une ère du développement pacifique, sera le plus grand hommage rendu à leur mémoire [NDLR : des héros sacrifiés], un gage d'éternité pour notre État, la reconnaissance internationale et la réalisation des droits de l'Artsakh. »

Le deuxième président de la République d'Arménie, Robert Kocharyan, a également fait part d'un court message qu'il a conclu en ces termes : « L'Artsakh sera toujours à nous ».