La présidente du groupe d'amitié France-Arménie à l'Assemblée nationale, Anne-Laurence Petel, conduit actuellement une mission parlementaire transpartisane de trois jours en Arménie.
Par Olivier Merlet
Ils sont sept députés français de la gauche à la droite de l'hémicycle, de la France Insoumise au Rassemblement National en passant par la majorité présidentielle et les Républicains à s'être réunis autour d'Anne-Laurence Petel pour un déplacement de trois jours en Arménie. Le phénomène est assez rare pour qu'il soit ici souligné.
Dès son arrivée hier en fin d'après-midi, la délégation parlementaire française était reçue à l'Assemblée nationale par le président de la commission des relations extérieures, Sargis Khandanyan, l'occasion de réaffirmer « le soutien de la France à la démocratie arménienne », note Anne-Laurence Petel sur son compte X et « notre volonté d'approfondir nos coopérations ».
Les députés français se sont ensuite rendus à Hrazdan, à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale, pour y rencontrer des réfugiés du Haut Karabakh hébergés au sein d'un centre d'accueil soutenu par la France, avec le concours d'Action contre la Faim et de Mission Armenia, une ONG arménienne. « Les enfants d'Artsakh n'ont qu'un souhait », écrit la présidente du groupe d'amitié, « retrouver leur maison, les tombes de leurs parents, leurs habitudes. Ils avaient tout et ont tout perdu ».
« Face à ce drame », ajoute-t-elle, « la France a un cap clair : permettre d'accueillir les réfugiés en Arménie dans les meilleures conditions, pour qu'ils y poursuivent leurs études et y trouver un emploi, faire respecter leur droit au retour et exiger que les conditions de ce retour en sécurité existent, conformément au droit international. Au bas du message de sa page X, elle mentionne ce hashtag : #SanctionAliyev.
Plusieurs rencontres sont encore prévues avec d'autres officiels, la délégation devrait également accompagner une patrouille des observateurs de l'Union européenne à la frontière avec l'Azerbaïdjan.
