Un franc succès pour le week-end portes ouvertes de l’UFAR

Complément spécial UFAR
Date: 
03.03.2022

L’Université Française en Arménie organisait ce week-end ses portes ouvertes pour présenter les programmes d’enseignement disponibles en licence. Fort de son succès, l’événement qui devait initialement se dérouler sur une journée a été étendu à tout le week-end, les 26 et 27 février, il accueillait quelques 650 jeunes venus des quatre coins d'Arménie pour découvrir cet établissement d’enseignement supérieur au top 3 du classement national.

Par Marguerite Drieux

Interventions d’enseignants et témoignages d’étudiants

Dans la salle des conférences, les participants se sont immédiatement retrouvés plongés dans l’atmosphère ufarienne avec le discours d’ouverture de son recteur, Bertrand Venard. Présentant à l'assemblée son “Plan Stratégique Horizon 2025", il a insisté sur les perspectives de « professionnalisation, d’intégrité, de porte sur le monde et de féminisation », valeurs chères à son initiateur. Avant de laisser place aux doyens en charge de la présentation des facultés de droit, de gestion, de marketing, de finance et d’informatique qui constituent l’UFAR, le chef d’établissement a tenu à mettre en avant l’excellence éducative offerte à ces jeunes de plus en plus nombreux à se tourner vers des programmes d’enseignement en français en Arménie.

« 3% de diplômés en recherche d’emploi [...] 80 professeurs étrangers qui enseignent à l’UFAR chaque année », des chiffres clés qui en disent long sur la multitude d’opportunités à saisir pour ceux qui intégreront l’établissement à la rentrée prochaine.  Jean-Marc Broto, président de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier, était également présent pour parler du co-diplôme délivré aux Ufariens à leur sortie d’études, grâce à une convention signée avec l’UFAR, qu’il qualifie de « partenaire des plus engageants ». Il a aussi évoqué des projets de cotutelle des masters et peut-être même des doctorats, en plus des licences. De quoi susciter l’attention des jeunes attirés par ces formations internationales. L’événement s’est poursuivi par les présentations successives des différents programmes de formation, accompagnées de témoignages et de sessions "questions-réponses".

De l'impatience de se retrouver sur les bancs de l’UFAR

Parmi les participants, bon nombre sont venus sans leurs parents. Ils sont jeunes, certains à peine âgés de 15 ans, mais déjà bien au fait des enjeux déterminants dans leurs choix d’études au regard de leur future orientation professionnelle. Dans l'amphithéâtre, ils étaient nombreux à s’emparer du micro pour interroger les enseignants. L’une des questions les plus fréquemment posées concernait notamment le critère de la connaissance du français pour intégrer l’établissement. Il leur a été répondu que l’admission était certes conditionnée par des examens adaptés aux spécificités de chacun, mais ne portaient pas sur la maîtrise du français. C’est là le défi fou relevé par l’UFAR : permettre à ces jeunes dont plus de 90% ignorent le français à leur entrée dans l'université, de suivre des cours de spécialité en français dès leur troisième année de formation.

La question des stages a également été abordée, d'un intérêt prépondérant quant au souhait des futurs étudiants d’acquérir une expérience professionnelle le plus tôt possible dans leur parcours. Une préoccupation que l’UFAR ne manque pas de prendre en compte, offrant l'opportunité d’effectuer sept semaines de stage, en Arménie ou à l’étranger, dès la troisième année de licence.

Si les motivations pour intégrer l’UFAR sont variées, elles démontrent le désir partagé de se rapprocher de la langue et de la culture française, notamment à travers les opportunités de mobilité et de poursuite des études à l’étranger.

Émilie, 16 ans, avec déjà cinq langues à son actif, me confie dans un français déjà bien rodé, qu’elle souhaiterait intégrer l’UFAR pour perfectionner ses connaissances de la langue. Sona quant-à-elle, aspire à intégrer la faculté de droit pour rejoindre son grand frère dans le cabinet d’avocat où il exerce en France.

Kiosques d’information, quiz sur l’établissement et séances photo ont ponctué la deuxième partie de l’événement dans une atmosphère dynamique, à l’image du personnel de l’UFAR et des étudiants bénévoles qui étaient pleinement mobilisés pour accueillir les Ufariens de demain.