Lors d'une conférence organisée à Dilijan il y a quelques jours à l'occasion du 30e anniversaire du dram arménien, Martin Galstyan, gouverneur de la banque centrale appelle à la vigilance.
« L'Arménie est profondément consciente qu'on ne peut pas compter sur la chance ou l'inertie pour maintenir la stabilité macroéconomique du pays, les risques sont toujours là, certains sont plus dangereux que d'autres, et la plupart d'entre eux se réalisent », a déclaré Martin Galstyan, président de la Banque centrale d'Arménie. .
Dans de telles conditions, une bonne gestion est particulièrement importante, dont l'essence, selon le président de la Banque centrale, est « la capacité de résister à n'importe quelle tempête. La question n'est pas de savoir si nous pouvons éviter ces risques, mais si nous disposons d'un système de gestion efficace pour les gérer », a-t-il déclaré.
Martin Galstyan a noté que le rôle important de la politique monétaire et budgétaire pour assurer la stabilité macroéconomique à long terme a été révélé lors de l'épidémie de Covid.
Il a également rappelé que lorsque des pressions inflationnistes ont commencé à apparaître, des incertitudes régnaient quant à leurs causes. Cela a créé de nouveaux défis en matière de communication et de confiance pour les banques centrales. Ces problèmes étaient d’actualité dans les années 80 du siècle dernier et beaucoup les considéraient comme résolus.
Le président de la Banque centrale a souligné l'importance de la coopération et de l'échange d'expériences entre les pays de la région, malgré les difficultés provoquées par les fréquents bouleversements économiques et géopolitiques. Il a également mentionné que les politiques financière, monétaire et budgétaire sont de plus en plus interconnectées de jour en jour et nécessitent une coopération étroite.
Le président de la Banque centrale a également souligné le fait que la fragmentation mondiale peut créer des risques en termes de flux de capitaux mondiaux et entraîner des difficultés d'accès aux marchés de capitaux internationaux. Par conséquent, des politiques monétaires et budgétaires coordonnées jouent un rôle clé pour l’économie nationale dans la gestion de ces impacts et l’atténuation de la volatilité.
Source : Arka
