Les entreprises iraniennes vont ouvrir la production de produits chimiques et d'ustensiles d'écriture en Arménie. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Économie, Vahan Kerobyan.
Auparavant, le ministre avait déclaré que la zone économique libre de Meghri, à la frontière avec l'Iran, pourrait bientôt accueillir ses premiers résidents - des entreprises iraniennes. Il a maintenant précisé qu'il y aura plusieurs productions différentes, dont l'instrumentation, ainsi que les deux domaines mentionnés, les produits chimiques et les stylos. Ces entreprises sont intéressées par des possibilités de travail et d'exportation préférentielles vers d'autres pays de l'Union eurasiatique, a ajouté le ministre.
La main-d'œuvre sera recrutée en Arménie, étant donné qu'aucun permis de travail requis pour les citoyens hors de l'Union eurasiatique n'a été demandé dans les demandes des entreprises, ni dans les négociations avec le gouvernement.
La demande des hommes d'affaires iraniens est déjà examinée par une commission interdépartementale du gouvernement arménien et devrait être approuvée lors d'une réunion du Cabinet jeudi prochain, a-t-il ajouté.
Il faut préciser que des litiges antérieurs concernant la propriété foncière ont débuté autour de la zone de libre-échange. En décembre 2017, le gouvernement arménien a créé la zone libre, mais quelques mois plus tôt, en mars, une licence pour créer une zone de libre-échange sur le territoire adjacent avait été accordée à l'entrepreneur privé Sarkis Aghabekyan.
« Il y a des zones à proximité de la zone franche qui font l'objet de litiges. Mais cela ne crée pas d'obstacles aux opérations commerciales. Les entreprises iraniennes s'installeront sur le territoire, qui nous appartient. Ensuite, au fur et à mesure que de nouvelles sociétés résidentes apparaissent, nous pouvons leur attribuer de nouvelles parcelles de la propriété municipale », a ajouté M. Kerobyan.
La zone franche de Meghri a été inaugurée en décembre 2017 en présence du Premier ministre de l'époque, Karen Karapetian. Cependant, aucune entreprise ne s'y est encore installée. Les résidents de cette zone et des autres zones économiques franches d'Arménie (Alliance et Meridian) sont exonérés de tous les impôts, à l'exception de l'impôt sur le revenu des salariés.
