Meri Karapetyan lauréate de l’édition 2021 du concours de français « Dis-moi dix mots » organisé par l’Ambassade pendant la saison de la Francophonie a passé 2 semaines en France pour se perfectionner en français. Ses cours et son voyage, financés par l’Ambassade, lui ont permis d’améliorer son français et de découvrir la ville de Paris. Elle est ensuite restée en France pour ses études. Campus France lui a posé quelques questions :
Qu’est-ce que vous avez préféré en France à votre arrivée ? Est-ce toujours la même chose après quelques mois ?
Quand je suis arrivée en France à l'aéroport Charles de Gaulle je suis tombée amoureuse de son architecture ; et j’ai tout de suite compris que j’étais arrivée à Paris. Ensuite le métro, je suis obsédée par le métro parisien, son design et ses stations. Cela m’intéresse tellement que j'ai choisi ce sujet d’étude (le métro parisien) pour mon cours d'Anthropologie.
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?
Je suis surprise par le double usage du mot « salut ». J’ai moi-même commencé à utiliser ce mot pour dire bonjour et aussi au revoir.
J'admire les conversations des clients des cafés français, ils parlent sans fin, discutent de questions politiques, culturelles etc.
Récemment, l'installation de Christo est devenue l'un des sujets les plus discuté en terrasse.
Quelles sont vos impressions sur l’université en France ?
Chaque jour je vais à l'université, et je me rapproche de la culture occidentale.
J'étudie différentes pratiques de l'art contemporain, le dialogue avec mes professeurs est une excellente occasion d'acquérir des connaissances de base parce qu’ils sont des grandes figures du monde culturel. Et la chose la plus importante que je veux souligner est la possibilité d'étudier l'analyse à l'université, cela est très important selon moi pour avoir une société éduquée et raisonnable.
Comment voyez-vous votre avenir ?
En tant que jeune artiste peintre chaque jour je m'enrichis en art, l'esprit de l'art est vraiment partout dans les rues de Paris. Je rêve d'acquérir les connaissances nécessaires pour devenir artiste afin de pouvoir contribuer au système artistique et éducatif en Arménie, car je suis convaincue que ce n'est qu'à travers le système éducatif et l'art qu'une société peut se former.
Quelle est la plus grande différence avec l’Arménie ?
En France, l'Arménie me manque beaucoup, ma famille et mes amis surtout.
Les Arméniens sont plus chaleureux, mais en France, tout le monde dit toujours « merci » et « pardon »...
Il y a naturellement beaucoup de différences entre ces deux pays avec des géographies différentes, mais je veux souligner une chose qu'il y a une similitude que j'aurai du mal à décrire, mais elle relie les deux cultures. Je pense que c'est la capacité d'aimer son pays.
