Le Forum des entreprises à l'UFAR : quand les employeurs vont à la rencontre de leurs futurs cadres

UFAR-ի հատուկ հավելված
18.11.2025

Le 7 novembre dernier, il y avait plus d’entreprises que de stands disponibles pour rencontrer les Ufariens et Ufariennes, signe de la recette gagnante de l’Université. Dès sa fondation il y a 25 ans, l’UFAR s’est construite en partenariat avec le monde du travail, par des relations privilégiées avec acteurs privés et publics, professeurs enseignant leur métier et évènements comme le Forum des entreprises. L’UFAR innove sans cesse pour suivre les évolutions du tissu économique arménien, comme l’a montré l'événement de la semaine passée.

 

Partenaires récents et anciens, en demande de nouveaux talents

Parmi les 65 exposants et les nombreux secteurs économiques représentés, la volonté de recrutement des étudiants de l’UFAR est partagée. Certaines entreprises connaissent de longue date le niveau des étudiants. Wise Law Firm ou KPMG Arménie par exemple, comptent des alumni dans leurs rangs, ou étaient même représentées par des anciens élèves lors du Forum. Pour d’autres, c’était la première participation au Forum des entreprises de l’UFAR.

On ressentait un milieu professionnel dynamique et en croissance, avec de nombreuses offres pour les étudiants, à la fois en stage et en premier emploi.  Wise Law Firm a remercié l’UFAR pour l’organisation de tels évènements, qui leur permettent “de rencontrer de nouveaux talents et de futurs collaborateurs — ce qui se traduit toujours par d’excellents résultats”, tout comme KPMG Arménie qui compte beaucoup d’Ufariens parmi leurs employés et stagiaires. 

 

Avoir étudié à l’UFAR est un gage de qualité, d’autant plus recherché par un secteur professionnel ayant besoin de répondre à des besoins de recrutement pressants. Embaucher des étudiants de l’UFAR sans première expérience, voire même en fin d’études revenait souvent dans les discours des recruteurs. “Nous sommes très satisfaits de la qualité exceptionnelle des candidats issus de cette université” nous expliquaient les représentantes de Wise Law Firm, qui collabore depuis 4 ans avec l’UFAR. 

 

Les langues sont évidemment un atout majeur dans le profil des étudiants de l’UFAR. L’anglais bien sûr, requis par les entreprises interrogées, obligatoire chez KPMG Arménie. Le russe et l’anglais sont évalués avec un examen par le Comité des Revenus de l’État de la République d’Arménie, mais la structure en exempt les étudiants de l’UFAR au regard de la qualité de leur enseignement. Le français aussi compte comme avantage, pour directement aller travailler avec des entreprises françaises, mais aussi pour étendre le marché arménien jusqu’à des potentiels clients francophones. C’est le cas de Wise Law Firm, qui est la représentante officielle d’une entreprise française en Arménie. 

 

Convaincus par des étudiants formés pour le monde du travail

L’UFAR, fondée en 2000, s’est dès le départ posée comme médiatrice innovante entre la jeunesse et le monde du travail. Après la chute de l’URSS, l’Arménie est rentrée dans une économie de marché, sauf qu'il n'y avait pas de cadre pour cela, comme l’explique Salwa Nacouzi, rectrice de l’UFAR. C’est ainsi que les Ministères de l'Éducation et de la Science et des Affaires étrangères de la République d'Arménie, le Ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, ainsi que l'Ambassade de France en Arménie, l'université de Lyon III et la région Auvergne-Rhône-Alpes, ont décidé d'ouvrir une université qui est orientée vers le monde professionnel. A l'origine les trois seules facultés étaient management, marketing et droit, toutes essentielles pour le milieu du travail.  Depuis, une faculté de finance et une faculté d’informatique ont été ouvertes, pour suivre les évolutions du monde professionnel. 

L’UFAR a été créé pour répondre aux besoins des entreprises, en les impliquant dans le processus avant même les stages obligatoires de 4e année. Ainsi, par exemple, les enseignants ont également un emploi dans le secteur public ou privé, les étudiants travaillent sur des cas pratiques venant des entreprises, tout cela afin de renforcer les liens académiques-professionnels. Pour la rectrice, l’enseignement n’est pas qu’une transmission de savoir, mais il est plutôt à placer dans la démarche “learning by doing” ce qui attire également les entreprises. L’Université travaille aussi sur la confiance et la fidélisation avec ses partenaires professionnels, en plus de la qualité et modernité de son enseignement, car “une entreprise qui n’est pas contente, elle ne revient pas”. 

 

 

En plus de l’ouverture sur le secteur informatique des dernières années, et la création du master d’intelligence artificielle ouvert à la récentes avancées du secteur, l’université a approfondi la formation des étudiants en droit avec la clinique juridique, qui était également représentée au Forum des entreprises. Organisme de professionnalisation interne, celle-ci permet aux étudiants en droits de s’exercer à appliquer leurs connaissances à des cas réels, tout en s’engageant gratuitement pour leur communauté et en assurant une mission de diffusion de la culture juridique à la population. Les cliniques juridiques sont des ressources capitales pour les étudiants, leur permettant d'acquérir une expérience professionnelle dans le cadre de leur université.

Face au succès de la tradition du Forum des entreprises (plus d’entreprises souhaitant participer que de stands disponibles), l’UFAR a lancé sa plateforme d’emploi en ligne. Il ne s’agit plus seulement de conclure les années d’études des élèves par un événement annuel, mais de leur offrir également une possibilité d’interaction lorsqu’ils en ont besoin, et aux entreprises la possibilité d’atteindre leurs futurs talents plus rapidement, et d’étendre leur zone de recherche. “Les meilleurs de la quatrième année, vont en stage soit en France, soit en Suisse, soit en Belgique” décrit Salwa Nacouzi. Avec une centaine de stages internationaux chaque année, l’UFAR, en plus de jouer un rôle dans la structuration de l’économie de marché arménienne en formant la jeunesse à ses enjeux, établit des ponts internationaux fonctionnant dans les deux sens : des nouveaux actifs capables d’attirer des opportunités internationales en Arménie, et des talents arméniens s’exportant grâce à une formation pensée au global.